Vous envisagez de travailler à Montréal, entreprendre au Canada ?
Création d’emplois, croissance des exportations, entreprises en pleine expansion, un cortège de secteurs d’excellence… le marché du travail n’a jamais été aussi propice aux envies et aux ambitions professionnelles, surtout à l’heure de la relance économique post-pandémie. Pour profiter pleinement de ce regain d’activité économique – ou faire prospérer son projet d’affaires – avancer avec la bonne information vaut mieux que naviguer à vue. Repères utiles et bonnes adresses pour une immersion en douceur…
Au seuil d’un nouveau quotidien, la case emploi n’est jamais loin. Quelles sont les meilleures perspectives professionnelles ? Comment se mettre en mode actif et même proactif de recherche d’emploi ? Où trouver les offres d’emplois dans le Grand Montréal ? Quelles sont les démarches à suivre et les bonnes portes à ouvrir ? Petit itinéraire guidé…
Alors que le marché de travail a subi les effets par ricochet des mesures sanitaires anti-covid, l’emploi au Canada retrouve sa forme initiale. Signes de sa bonne santé : création de 157.000 emplois au Canada en septembre, le plus faible taux de chômage 6,9 %, depuis février 2020, forte croissance des salaires. Quant à Emploi Québec, il annonce plus de 1,4 million de postes à pourvoir d’ici 2026 dans le Grand Montréal, dont des postes vacants hautement qualifiés !
En quelques clics, vous serez informé sur la réalité de :
Quel emploi pourriez-vous exercer au Québec? Lesquelles de vos compétences seront reconnues ? Quelles démarches mèneront le plus directement à vos objectifs ? Pour trouver un emploi selon vos aspirations, dirigez-vous vers le site d’emploi Québec qui regroupe désormais ces ressources sur Quebec.ca !
À la clé, des conseils, des adresses utiles et des repères sociaux :
Autres pistes de recherche et sources d’information :
En dehors de la métropole, de plus en plus de personnes choisissent de vivre et de travailler en région pour différentes raisons, notamment une certaine qualité de vie. Pour connaître les perspectives d’emplois dans l’une des 17 régions administratives du Québec, vous pouvez consulter : Immigration Québec – Explorer les régions où il y a de bonnes perspectives d’emplois
Vous vous demandez s’il vous faut un permis de travail ? Comment le prolonger ? Comment embaucher un travailleur étranger ? Accéder aux « talents mondiaux » pour accroître votre avantage concurrentiel ?
La page « Travailler au Canada » du site du gouvernement canadien peut répondre à vos questions.
Au Canada et au Québec, des milliers d’emplois seront à combler dans certains secteurs importants. Dans certaines filières, des étudiants sont d’ores et déjà embauchés avant la fin de leurs études et des professionnels spécialisés sont sollicités depuis leur pays d’origine. La pénurie de professionnels se concentrent actuellement dans les domaines suivants :
“D’ici 2031, on estime qu’un Canadien sur quatre sera âgé de 65 ans et plus. Ce vieillissement de la population entraîne une forte demande pour les professionnels de la santé. Si vous travaillez dans des domaines tels que les soins infirmiers, l’administration des soins de santé ou la gestion de l’invalidité, vos compétences sont très recherchées.”
Source : https://www.randstad.ca/fr/chercheurs-demplois/explorer-les-secteurs/sante/
Pour répondre aux besoins de main-d’œuvre dans ce secteur en constante évolution, Montréal International œuvre à mettre en relation les professionnels qualifiés du monde entier avec les entreprises du Grand Montréal. Ainsi, des Journées Québec Jeux vidéo et effets visuels sont organisées sur la plateforme web talentmontreal.com, comprenant l’affiche de postes vacants et la sélection de professionnels du monde entier (www.montrealinternational.com).
La pénurie d’enseignants au primaire et au secondaire au Québec fait régulièrement la manchette des médias. À défaut d’enseignants, le gouvernement délivre des « tolérances d’engagement » de personnel non légalement qualifié pour enseigner dans le système public de l’éducation. Ainsi, dans un article daté du 12 septembre 2021, Radio-Canada annonçait : « En janvier 2021, plus de 2200 enseignants non légalement qualifiés enseignaient dans les classes de la province. Ce nombre n’a cessé d’augmenter d’année en année, faisant plus que doubler en cinq ans, selon les données du ministère de l’Éducation ».
Avant de vous précipiter, une étape préalable consiste à vérifier si votre profession est règlementée au Québec. Il faut savoir qu’au Québec, plusieurs professions sont organisées en ordres professionnels. Avocats, médecins, architectes, ingénieurs, vétérinaires, experts-comptables… il existe actuellement 46 Ordres professionnels dont la mission principale est de surveiller l’exercice de la profession et protéger le public.
Pour exercer certaines professions et avoir le droit d’utiliser le titre, il vous faudra peut-être obtenir un permis d’un Ordre professionnel et en devenir membre. L’obtention du permis dépend en général de la reconnaissance de votre diplôme, de votre expérience professionnelle et de la maîtrise de la langue française. Il est possible que vous ayez à passer un examen ou à compléter une formation pour obtenir ce permis.
Cela dit, certaines professions profitent des accords de réciprocité entre les gouvernements québécois et français. Ainsi, de la reconnaissance du diplôme français d’infirmier et d’ingénieurs français, dispensant de passer un examen technique.
Pour connaître la liste des ordres professionnels : www.opq.gouv.qc.ca/ordres-professionnels/liste-des-ordres-professionnels
Vous êtes artiste ? En chanson, peinture, humour, danse, théâtre… il existe de grands noms québécois. Chaque année, Montréal diffuse ses talents artistiques à tous les coins du monde. Nul hasard si Montréal s’est attiré la réputation de « capitale du cirque », tant se déploient ici et là, les chapiteaux du Cirque du Soleil, du cirque Éloize, les 7 Doigts de la main, le Festival Montréal complètement cirque, l’École nationale du Cirque… Véritable pépinière culturelle, la Belle Province ouvre aussi ses scènes et salles de spectacle aux artistes internationaux. À l’image du quartier des spectacles à Montréal, les multiples compagnies artistiques sont pétillantes de créativité et de talents.
Comment présenter son CV ? Se préparer à l’entrevue ? Développer son réseau professionnel ? Sans les bonnes clés, décrocher un emploi peut avoir le même effet que vouloir décrocher la lune. Et si on exerçait son attention sur le B.A.-BA des démarches-types du chercheur d’emploi?
Comment rédiger un CV ou une lettre de présentation ? Il y a tant de détails qui ne s’improvisent pas dans une démarche d’emploi. Des services d’aide à la recherche d’emplois sont là pour vous, tels que :
L’Évaluation comparative des études effectuées hors du Québec équivaut à un avis d’expert délivré par le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, sur la base d’une comparaison générale entre deux systèmes éducatifs officiels.
Consultez le site gouvernemental pour soumettre une demande d’évaluation comparative.
À distance et de chez soi, il est possible de consulter les offres d’emplois sur :
Autres sites:
Sans oublier : Pôle Emploi, le 1er portail d’emploi en France, qui rend visible plus de 2 000 opportunités d’emploi à l’étranger en ligne chaque jour, dont celles du Québec.
Intégrer un nouvel environnement, c’est souvent sortir de sa zone de confort. Plus qu’une introduction professionnelle, le “fameux” réseau professionnel représente souvent une entrée en matière dans la culture de travail. Sous forme de “réseautage” 5 à 7, vous pourriez tirer profit des discussions pour en apprendre davantage sur les compétences valorisées au Québec. Plus informels que les rendez-vous d’affaires, ces “événements” organisés autour d’un verre et quelques grignotines, créent les mises en relation et les rapprochements par affinité professionnelle. D’autant que la mentalité au Québec est plutôt à trouver le “match parfait” entre l’employé et l’emploi qui lui correspond : la bonne personne pour le bon job !
Au seuil de se lancer en affaires, la décision de créer son entreprise ou d’acheter une compagnie dépend largement de la compréhension du contexte d’affaires et des subtilités culturelles, et de la mise en relation avec les partenaires de votre réussite.
À la recherche de ressources pour créer votre entreprise ? Élaborer un plan d’affaires, choisir la structure juridique de son entreprise, développer son marché, profiter de l’expertise et de l’accompagnement d’un mentor pour développer vos compétences…
Les organismes et les institutions au Québec sont nombreux à vous accompagner lors du démarrage de votre projet entrepreneurial et tout au long de votre parcours d’entrepreneur.
Vous pourriez vous informer auprès de :
Le service en ligne Démarrer une entreprise vous guide, étape par étape, vers les démarches nécessaires, telles que :
Du Canada, on a souvent l’image de ses vastes paysages de forêts et de lacs. L’économie québécoise et canadienne n’est pas seulement forte de ses ressources naturelles. Un pilier de son économie est le secteur industriel dont l’aéronautique, la production d’aluminium et d’électricité, l’industrie pharmaceutique, la production de bois et de papier, le fer, le cuivre…
L’île de Montréal se distingue par le poids du secteur de la fabrication d’équipement, principalement le matériel de transport qui compte pour 20 % de l’activité économique générée par le secteur manufacturier sur l’île de Montréal.
Grâce à la présence de Bombardier, l’inventeur du Ski-Doo (motoneige) qui s’est lancé dans le ferroviaire, le métro, puis l’aéronautique, Montréal figure comme l’une des capitales de l’aéronautique dans le monde.
Géant international de l’agroalimentaire, le Québec est forte de sa tradition rurale et peut s’enorgueillir de quelque 8 G$ d’exportation annuelle de denrées alimentaires. L’industrie de la transformation alimentaire représente près de 70 000 emplois au Québec.
Aluminium, hydroélectricité, métaux et minéraux… le Québec a de l’énergie à revendre.
Selon Investissement Québec International : “Près de 90 % de l’aluminium canadien est produit au Québec. Après l’aérospatiale, l’aluminium est le deuxième secteur en importance au Québec. La valeur de ses exportations se chiffre à 7,1 milliards de dollars, ce qui représente 10 % du marché de l’exportation de la province et 5 % des livraisons du secteur manufacturier.”
Deus Ex, Assassin’s Creed, Call of Duty… l’industrie du jeu vidéo a le vent en poupe et les offres d’emplois soufflent sur le Québec. Quelques 230 entreprises vivent dans l’univers du jeu vidéo. Plus de 15 000 travailleurs évolueraient dans le secteur du jeu vidéo au Québec, soit 46 % de la main-d’oeuvre canadienne. Ainsi, la société multinationale Ubisoft, d’origine française, investira 780 millions $ créant 1000 emplois d’ici 2027 à travers la province. Le Québec serait ainsi le cinquième pôle technologique du jeu vidéo après Tokyo, Londres, San Francisco et Austin.
Secteur clé de l’économie canadienne, les sciences de la vie englobent à la fois les grandes compagnies pharmaceutiques internationales et des entreprises de biotechnologie locales novatrices en pleine expansion. “Les ventes de produits pharmaceutiques sur le marché canadien représentent 2,1 % des ventes mondiales, ce qui fait du Canada le 9e marché pharmaceutique en importance dans le monde.” (Site du gouvernement canadien, Profil de l’industrie pharmaceutique – Industrie canadienne – Sciences de la vie)
Considéré comme une industrie d’avenir, le secteur des TIC (Technologie de l’information et des communications) et de l’IA (Intelligence artificielle) bénéfice de nombreuses mesures de soutien gouvernemental pour soutenir et valoriser l’expertise, telles que des mesures fiscales avantageuses (notamment les crédits d’impôt à la R D), d’importants investissements dans plusieurs centres de recherche et de transfert, notamment ceux-ci :
Selon Montréal International, “L’agglomération de Montréal se classe au premier rang des 20 plus grandes métropoles nord-américaines pour la compétitivité des coûts d’exploitation, en matière de salaires, de loyer commercial et de coût de l’énergie”.
Complétez vos sources d’informations sur le sujet:
Le cœur de l’activité économique est la région du Grand Montréal, où vivent et travaillent la moitié des Québécois. Le produit intérieur brut de l’agglomération de Montréal compte pour 35 % DU PIB DU QUÉBEC. D’une valeur de 134 milliards de dollars en 2017, le PIB de l’île de Montréal se compare à celui de l’Algérie, du Kazakhstan ou de la Hongrie, et se classerait au 55e rang mondial s’il était un pays. Il est supérieur à celui de plusieurs provinces canadiennes telles que : • la Saskatchewan, • le Manitoba, • le Nouveau-Brunswick, • l’Ile-du-Prince-Édouard, • la Nouvelle-Écosse • Terre-Neuve-et-Labrador.
Si vous projetez acquérir une entreprise au Québec, Éric Gerbier, vice-président exécutif de Classe Affaires France Canada et partenaire de HP & Associés, vous recommande de bien vous informer sur les particularités d’affaires et les différences culturelles à toutes les étapes du processus d’acquisition. Investir et réussir en terre étrangère nécessite plus que des fonds et une forte motivation. Pour accompagner ses clients sur la voie d’une acquisition d’entreprise, Éric Gerbier souligne l’importance de posséder de solides expertises, des partenariats stratégiques, une connaissance affûtée des styles de communication et de négociation. Les démarches de prospection, d’exploration du marché, d’évaluation de la valeur, de la mise en relation avec les acteurs-clés, de la négociation de l’offre d’achat, des vérifications nécessaires et du montage financier… sont autant d’étapes cruciales à passer pour mener à bien son projet d’affaires.
Petit guide des chambres de commerce qui favorisent réseautage d’affaires, information et partage d’expertises, programmes d’accompagnement :
“Montréal est reconnue comme la capitale internationale du Canada, avec la plus grande communauté d’organisations internationales au pays, et la 3e en Amérique du Nord. Les entreprises, institutions et établissements universitaires de la métropole sont ainsi extrêmement bien positionnés pour accéder aux plus grands réseaux internationaux.
Source: www.montrealinternational.com
Entrer dans un nouveau contexte de travail, c’est souvent sortir des habitudes, de l’ordinaire, de tout ce qui semblait acquis. Encore plus en pays étranger. De quoi déclencher quelques réactions réflexes ou un certain regard pensif…sauf à mieux connaître quelques traits et valeurs culturels spécifiques.
Efficacité, rentabilité, productivité : l’esprit pragmatique triomphe sur bien d’autres considérations. La meilleure façon de se démarquer est de faire ses preuves. C’est dire que les réalisations concrètes l’emportent souvent sur les idées abstraites, que l’expérience de travail prime sur le fameux diplôme, que le savoir très spécialisé a plus de valeur ajoutée que les connaissances générales.
L’esprit d’initiative – chose appréciée et valorisée – ouvre bien des portes aux idées neuves et aux personnes immigrantes. Autre trait dominant : l’autonomie. Ainsi de la gestion de carrière qui relève plus souvent de l’individu que de la responsabilité de l’entreprise. Une carrière que l’on cultive sur fond de réseautage, mais aussi de formation continue et de cours de perfectionnement.
La journée au travail peut être intense mais, néanmoins, s’achevée à 17h. L’horaire typique du 9 à 17h est particulièrement apprécié de ceux qui souhaitent profiter de leur vie personnelle ou familiale. En moyenne, les salariés québécois travaillent 34 heures par semaine. Les heures supplémentaires sont payées ou récupérées en congés.
Les deux à trois semaines de congé annuel payé peuvent sembler un peu léger pour ceux habitués aux longs congés. Par ailleurs, le congé parental peut s’étendre jusqu’à un an, et se diviser entre les deux parents.
L’ambiance décontractée au travail – sans cravate ou tailleur – est la norme dans la plupart des entreprises. Le tutoiement remplace le “vous” et la journée de travail peut se clore autour d’une bière ou d’un verre de vin. À distance d’une culture hiérarchique, c’est le travail d’équipe qui est valorisé dans un esprit de collaboration et de participation. Lors des réunions, les commentaires les plus appréciés sont constructifs et bienveillants.
La formule “Pas de chicane dans ma cabane” s’applique aussi au bureau. Le ton au travail n’est pas au haussement de voix. L’open space n’est pas la cause. La raison est culturelle. La volonté de consensus éloigne les conflits interpersonnels. Sans oublier que dans une société “tissée serrée”, tout le monde peut se connaître ou se reconnaître lors d’un événement ou un nouvel emploi.
Sur ce terreau de compromis et de cordialité, la discrimination, les critiques systématiques ou les blagues douteuses ne peuvent être acceptées ou croître, et sont même plutôt coupées à la racine. L’obligation d’inclusion, la diversité, l’égalité des genres sont au programme des formations au sein des entreprises. Le “politiquement correct” dépeint aussi dans le langage de l’entreprise.
Le site officiel d’Immigration Québec récapitule très bien les caractéristiques de la vie en entreprise au Québec (in extenso) :
HP & Associés vous aide à concrétiser votre projet
Au fil des années, HP & Associés a accompagné de nombreux investisseurs et entrepreneurs, cultivé des relations à long terme avec des partenaires-clés pour les aider à concrétiser de façon optimale leur projet d’affaires…